La nature à l’ouvrage de Anaïs Lelièvre, Véronique Matteudi, Laurent Millet et Pierre-Louis Boudra

« La nature à l'ouvrage » de Anaïs Lelièvre, Véronique Matteudi, Laurent Millet et Pierre-Louis Boudra

Avec la nature à l’ouvrage, Rue des arts interroge la thématique de la nature transformée par l’homme. La nature telle qu’elle nous apparaît est le résultat de l’action de l’homme, de son inscription dans le monde par l’activité même qu’il y déploie. Ce rapport entre l’homme et la nature est questionné à travers différents médiums, que cela soit par l’utilisation d’éléments naturels, l’édification d’une nature imaginaire, ou encore la photographie. À travers la nature, n’est-ce pas l’homme que cette manifestation a pour ambition d’interroger ? 

À propos de l'artiste

Né en 1968, Laurent Millet se consacre à la photographie depuis le début des années 1990. Il vit à La Rochelle, dans des paysages où l’eau, la terre, le ciel se confondent, au bord de l’estuaire de la Gironde, dont il fait son territoire de travail.

Titulaire d’un DNSEP, bénéficiant d’une solide expérience dans le domaine artistique, il a été l’assistant de Lucien Clergue et Jean Dieuzaide. Il a notamment exposé au Musée des Beaux Arts de Santa-Fe, au Musée Nicéphore Nièpce, aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles, à l’Hôtel des Arts de Toulon, au CGAI à Corogne, aux Rencontres Photographiques de Lectoure et a été membre de la Casa de Velazquez de 2007 à 2009. Il est également enseignant à l’école des beaux-arts d’Angers et intervenant en milieu scolaire, primaire et secondaire.


Véronique Matteudi est diplômée de l’école des beaux art de Gre­noble et de la Villa Arson à Nice. Elle passe toute son enfance dans le massif du Vercors. Aujourd’hui installée à Toulouse, elle se consacre à la sculpture depuis une vingtaine d’années et participe à de nombreux événements liés à l’art et l’environnement. Elle crée essentiellement avec le végétal, la clématite sauvage (liane), le minéral ou la terre. C’est par une immersion dans la réalité du paysage que la création de­vient pour elle vecteur de lien et de dialogue entre l’homme et la nature.


Anaïs Lelièvre est née en 1982 aux Lilas (Seine-St-Denis). Elle est diplômée de l’université Paris 1 (Doctorat, 2012) et des Beaux-Arts de Rueil-Malmaison (DNAP, 2011) et de Rouen (DNSEP, 2013). Elle développe une pratique polymorphe: installations d’images numériques (2007-2010), productions autour du langage (depuis 2010), sculptures-performances (depuis 2012), et actuellement des dessins et des céramiques.

Elle développe une production tant organique que contextuelle, nouant l’interne et l’externe, l’insistance d’un centre et l’adaptation à une diversité de sites et de formes. (…) En se déplaçant d’une forme à une autre, sa création interroge une dynamique de polymorphie qui s’enracine dans la question de l’origine du vivant et de la multiplicité qu’elle porte en puissance. Le primat est donné à la matière, incarnée et indis­tincte, dont la force de croissance impulse ses métamorphoses internes autant que ses relations au monde.

Exposition du 8 juillet au 3 septembre
Ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 18h
Vernissage le 8 juillet à 18h

On en parle :                                                                                                                 La dépêche : Au Carla-Bayle, « la nature à l’ouvrage »